
Qui sommes-nous ?
Suite au résultat du premier tour des élections législatives de juin 2024, et la possibilité d’un gouvernement dirigé par le Rassemblement national, un meeting intitulé « Que faire ? » à l’initiative de plusieurs organisations (Tsedek, NPA, UJFP, Soulèvements de la terre, UCL, AFA Paris-banlieue, Contre-Attaque, ATMF, Paroles d’honneur, Tendance Claire, PEPS, ATMF) et en présence de plusieurs personnalités : Françoise Vergès, Amal Bentounsi, Frédéric Lordon…
Un collectif né de cette initiative a ensuite organisé deux grande journées de discussions intitulées, « L’alliance des tours et les bourgs ? Chiche » en janvier 2025, consacrés à prendre au sérieux la question de l’alliance matérielle des classes populaires, sans rien céder sur la question de l’antiracisme.
Premier appel « Que faire? » (07 juillet 2024)
APRÈS LE 07 JUILLET QUE FAIRE
« QUE FAIRE ? »
Les résultats de ces élections législatives anticipées ont démenti toutes les spéculations médiatiques. Le RN n’est arrivé qu’en troisième position, loin d’une majorité absolue. Le camp macroniste perd de nombreux sièges mais parvient à se maintenir. La gauche, rassemblée dans le Nouveau Front Populaire, arrive en tête du scrutin national.
Hier, des millions de personnes en France poussaient un cri de soulagement. Cependant, nous devons reconnaître que ces résultats sont plus un répit qu’une victoire. Jamais l’extrême-droite, qui réalise une percée inédite dans un climat empreint de racisme, n’a eu autant de députés à l’Assemblée national. Le bloc bourgeois, bien qu’affaibli, laisse déjà entendre qu’il s’opposera à l’application du programme du Nouveau Front Populaire et appelle à sa dissolution dans une grande coalition avec la droite.
Au lendemain de ces élections, c’est donc la confusion qui prédomine avec la conviction que s’ouvre une séquence déterminante de lutte de classes et contre les oppressions. Notre camp social a besoin de clarification sur les orientations stratégiques à tenir collectivement pour contribuer à des ruptures et répondre aux enjeux politiques et sociaux. La rue, comme espace d’élaboration stratégique et d’organisation collective et autonome, mais aussi comme point de bascule du rapport de force, doit être au centre de ces réflexions militantes.
Les signataires :















Deuxième appel « Que faire? » (11-12 janvier 2025)
L’alliance des tours et des bourgs ? Chiche!
« L’alliance des tours et des bourgs ? Chiche ! »
Le bref sursis offert par l’arrivée en tête aux dernières législatives du Nouveau front populaire contre le triomphe annoncé de l’extrême-droite ne doit pas nous conduire à sous-estimer la gravité de la situation. Non seulement, Macron vient de nommer l’un des gouvernements les plus réactionnaires de la Ve République, avec la bénédiction du Rassemblement national. Mais ce dernier a rassemblé près de 10 millions d’électeurs sur la base d’un programme et de mot d’ordres racistes.
Face à la division entre trois blocs, les soubresauts qui en résultent et la possibilité de plus en plus concrète du fascisme, la question de la construction d’un bloc populaire se pose à nouveau, soit la fameuse question de l’alliance «des tours et des bourgs ». Ceux qui laposent ainsi ont le mérite de ne pas céder à la tentation d’une régression vers un pur etsimple compromis avec le néolibéralisme, type PS des années Hollande. Mais trop souvent, leur statégie consiste à liquider les acquis de l’antiracisme des dernières années au nom des bourgs, sans réellement explorer les questions que le virage à droite ou à l’extrême-droite de ces derniers posent légitimement.
Dans l’urgence qui est la nôtre, l’heure est à la clarification. Nous avons besoin d’uneanalyse et d’une stratégie pour construire l’unité des classes populaires. Pour cela, nousavons quelques pistes et certitudes. Le vote RN ne peut pas se déduire d’une simple explication économiciste, et les questions de dignité et de vie bonne valent pourles tours comme pour les bourgs. Les réponses à ces questions doivent être aussi élaborées depuis la construction d‘un rapport de force en dehors des institutions, depuis le mouvement social et syndical, dont une partie de la gauche a eu l’intelligence de traduire dans le champ électoral les mots d’ordre et les inventions. La production de ce rapport deforce passe par la nécessité d’un ancrage plus profond de notre camp aussi bien au sein des quartiers, qui ne sont certainement pas acquis, que des zones rurales ou bien des villes de moins de 50 000 habitants.
Mais nous avons aussi beaucoup de questions encore sans réponse à explorer. C’est pourquoi nous organisons deux journées de discussions intitulées « Les tours et les bourgs? Chiche » avant d’autres initiatives militantes autour de questions que notre camp invoque trop souvent uniquement pour des polémiques internes, sans se pencher réellement sur les difficultés importantes qu’elles recouvrent. C’est en s’y attelant avec sérieux que nousemprunterons le long chemin de la construction d’une hégémonie
Les signataires :











Troisième appel d’Amal Bentounsi, Yassine Benyettou, Jonathan Ruff et Souvarine (16 novembre 2025)
Faire bloc, faire peuple / contre la guerre et l’États de guerre
Signer l’appel du 16 novembre 2025
Signez l’appel d’Amal Bentounsi, Yassine Benyettou, Jonathan Ruff et Souvarine.
Participez au succès des anniversaires historiques des révoltes de banlieues et des Gilets Jaunes !